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Par: Yohanes Manhitu
Je traversa le temps
sans aucune poésie
qui me consolait
avec tendresse.
Mais je reviens.
Oui, je reviens.
C’est grâce à elle
et aussi pour elle –
ma consolatrice.
Quel silence !
Quelle solitude !
Si je m’éloigne d’elle
et mes nuits sont si longues.
Mais je reviens.
Oui, je reviens.
C’est grâce à elle
et aussi pour elle –
ma consolatrice.
Yogyakarta, le 22 août 2005
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