Par: Yohanes Manhitu
NORMALEMENT, on fait quelque chose parce qu’on l’aime. Il y a toujours une raison pour chaque chose qu’on fait dans notre vie. Il y a aussi toujours une histoire pour expliquer pourquoi on fait ça, par exemple apprendre une langue étrangère difficile comme le français. Ici, je veux vous raconter une histoire simple de ma première rencontre avec la langue française que tout le monde pense toujours difficile, mais romantique ainsi que melodieuse.
Il y a quelques années, quand j’étudiais à l’université à Kupang, Ouest-Timor, j’avais l’habitude de rentrer chez mes parents en autobus pendant mes vacances. Mes parents habitent dans un petit village près d’un route nationale á 270 kilomètres à l’est de Kupang, la capitale de la province de Nusa Tenggara Timur (une province dans la quelle on peut voir un nature sauvage et splendide, et trouver environ 60 langues locales).
Un jour du mois de mai 1999, quand je suis allé chez mes parents pour passer mes vacances, j’ai emporté un vieux roman anglais que j’ai trouvé près d’une église. Je le lisais dans l’autobus, bien qu’il faisait chaud et que l’autobus bougait sans s’arrêter pendant ce voyage fatigant. À mon avis, c’était préférable de lire quelque chose que de m’y asseoir pendant environ six heures sans rien faire. Beaucoup de passagers, en particulier ceux assis à côté de moi dormaient, mais je continuais à lire le roman, bien que je me sentis fatigé. Je rappele toujours le titre du roman. C’était MEET ME IN MONTE CARLO (Rencontre-moi à Monte Carlo). Il raconte l’amour de deux jeunes Anglais qui se sont séparés parce que l’homme était appelé sous les drapeaux au Vietnam pendant quelques années, mais finalement ils se sont rencontrés à Monte Carlo où l’homme travaillait pour les policiers français.
L’histoire du roman était très romantique et amusante, mais malheureusement, au début je ne le comprenais pas complètement, parce qu’il y avais des mots étrangers que je ne connaissais pas. Je pensais qu’ils étaient peut-être espagnols ou italiens, mais à la fin, j’ai trouvé qu’ils étaient français, dans un petit dictionnaire français que j’ai emprunté de la bibliothèque nationale de Kupang pendant deux jours.
À partir ce moment là, j’avais la curiosité d’apprendre le français que je trouvais nouveau et unique, mais il n’était pas possible de l’apprendre, parce qu’il n’y a pas de cours de français ou quelqu’un avec qui je pouvais l’apprendre dans ma ville. Ainsi, après que j’ai terminé mes études à l’université, je pensais que peut être je devais réaliser mon rêve. Bien que le français est très difficile et quelquefois ennuyeux, je ne l’abandonnerai jamais. Croyez-moi!
Je rêve toujours de parler couramment et d’écrire bien français. Franchement, je ne sais pas quand cela se réalisera, mais je suis toujours optimiste. Je ne sais pas quoi faire, seulement essayer et essayer de parler et écrire tous le jours sans m’arrêter. Parfois je passe le temps dans le Café la terrasse ou ailleurs pour attendre et rencontrer quelqu’un avec qui je peux pratiquer mon mauvais français. D’après moi, pour apprendre une langue plus facilement peut-être on doit être des «mendiants» de la langue qui sans timité à parler la langue avec les autres, bien qu’on fasse beaucoup d’erreurs. Mais, on n’est pas comme ceux qui sont dans la rue pour demander de l’argent aux gens qui passent sont coincés dans un emboutellage.
Yogyakarta, le 12 mai 2001
beaucoup appris
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